Vous vouliez un site qui claque, avez tout misé sur de grandes photos HD et même une petite vidéo en ouverture, mais voilà votre site rame : serait-ce le signe que son impact n’est pas neutre ? Pas faux ! En effet, une page non optimisée entraîne un plus grand nombre de requêtes et une empreinte environnementale plus importante. Si vous n’avez pas éco-conçu au départ votre site internet (lien FAQ 1), il va peut-être falloir revoir quelques aspects.
Comment mesurer l’impact écologique des sites internet ?
Grâce à des communautés actives et investies, il existe des services permettant de calculer l’impact environnemental de n’importe quel site internet. EcoIndex, par exemple, est un service gratuit permettant de calculer l’empreinte écologique d’un site internet de façon très simple : on saisit une URL et le service vous restitue sa performance environnementale relative et absolue, l’empreinte technique de la page et l’empreinte environnementale associée.
Comment limiter ces impacts ?
Des outils, qui demanderont peut-être la lecture plus avisée d’une personne experte en code, permet d’identifier de façon plus précise les points à améliorer sur vos pages internet. Citons par exemple Google PageSpeed Insight, qui, en visant l’optimisation de la vitesse d’affichage d’une page, va vous permettre de facto de corriger des points bloquants de votre site.
La console développée par Green It est de son côté très pratique pour isoler les points à améliorer, tout en vous donnant une vision plus claire de l’impact environnemental de votre site : Ecoindex, consommation d’eau, GES : vous aurez, par page, une note allant de A à F et une liste de bonnes pratiques à appliquer
Quid des appareils numériques ?
Qui dit consultation de site internet dit appareil numérique pour le consulter. Or sur ce poste, ce n’est pas tant la consultation qui est un gouffre environnemental que la fabrication en elle-même de votre device numérique. L’impact est donc calculé en fonction de la durée d’utilisation mais également des composants constituant chaque appareil numérique.
En effet, dans l’ère numérique, plus on dématérialise, plus on utilise de matières !Il faut prendre en compte qu’un ordinateur portable requiert des dizaines de métaux en provenance du monde entier, extraits dans des conditions parfois douteuses.
Aussi, concernant les appareils numériques, l’enjeu principal est d’allonger le plus possible la durée de vie des équipements pour diminuer leur empreinte environnementale : en les réparant au maximum, ou, lorsqu’ils sont hors d’usage, en les confiant à des entreprises certifiées qui récupéreront les matières premières. Opter pour de l’achat d’occasion est aussi une très bonne option.