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Coop Terre : l’association qui transforme durablement les territoires

Posté le 30 juin 2022

Prenez une équipe de volontaires multidisciplinaires, confiez-leur un territoire : ils trouveront des solutions pour le rendre plus durable tout en faisant un transfert de savoirs, la clé pour que les populations locales puissent le répliquer. Telle est l’ambition de Coop Terre.

Eveline est une jeune retraitée dynamique, qui a profité d’un licenciement en fin de carrière pour revenir aux sources de ses études et de ses envies d’engagement : le développement durable. Au même moment, sa fille paysagiste revient d’une mission en Afrique et bouscule un peu plus les convictions d’Eveline : elle veut donner du sens à son travail et mettre ses compétences dans un projet qui serve vraiment. « Je suis alors retombée sur un ancien ami de thèse qui voulait lancer un projet d’aquaponie au Congo », se souvient-elle. Or c’est précisément ce qui l’intéressait jeune. C’est décidé : avec sa fille, elle crée Coop Terre, une association au service des territoires.

D’un projet local d’aquaponie à une conférence universitaire à Kinshasa

En 2017, l’aventure est lancée. Reste à trouver les ressources financières pour développer le projet d’aquaponie à Kinshasa. « Nous avons mis deux ans à obtenir des premiers fonds de l’AFD (Agence Française de Développement), précise Eveline. Pendant ce temps, nous avons développé sur le terrain la technique à petite échelle ».

L’aquaponie se base sur la permaculture, et allie pisciculture et alimentation maraîchère, essentiellement en circuit fermé. Cette technique est de facto bio mais n’est pas reconnue comme telle car n’est considéré bio que ce qui pousse en terre, ce qui n’est pas le cas en hydroponie. En fonction de la configuration du lieu, les cultures sont flottantes sur étang, ou en bacs dans des zones plus urbaines.

Une partie du travail de l’association est de faire du transfert de compétences pour qu’au niveau local on puisse répliquer les initiatives et les apprendre au plus grand nombre. Or l’essentiel de la littérature sur le sujet existante aujourd’hui est essentiellement destinée à un public urbain plutôt occidental, ce qui ne correspond pas aux caractéristiques du terrain. Il y avait un manque pour répondre aux questions simples comme : que planter ? quand ? à quelle taille récolter ? combien vendre la production ? etc.

Le travail de Coopterre a ainsi permis de constituer une solide base de savoirs et a profité in fine à 1000 maraîchers, 10 formateurs issus des associations paysannes et 2 spécialistes. Sans compter que récemment, un colloque sur l’aquaponie s’est tenu à Kinshasa, monté par des universitaires formés par l’association !

Coopterre : une équipe pluridisciplinaire qui privilégie le transfert de savoir

Depuis cette première aventure, l’association a été appelée pour des projets d’agriculture durable dans des territoires précaires, ou encore des projets d’amélioration de l’habitat et de l’usage des ressources dans les quartiers non lotis. Mais pour aller plus loin, elle est contrainte par ses faibles capacités, et financières et en bénévoles.

Aujourd’hui, une dizaine de volontaires, essentiellement des paysagistes et des architectes, développent les projets sur leur temps libre. Mais pour passer à la vitesse supérieure, il faudrait plus de bras et de budgets.

Récemment intégrée au 1% pour la planète, Eveline espère qu’elle trouvera davantage de soutien auprès des entreprises partenaires. On lui souhaite : son association est utile et créé un socle de savoirs aussi durables que les territoires qu’elle améliore !

Pour en savoir plus :
Association Coop Terre
1 % pour la planète

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